Salut tout le monde,

Ici Cédric de Dreamcatcher music. Vous êtes dans la suite de vidéos « Produire un remix de A à Z ». Je vous propose 20 vidéos en 20 jours pour vous expliquer comment j’ai produit le remix « Master of Sex » du groupe tearjerkers qui passe en fond en ce moment. Si vous voulez écouter l’EP, Le voici à cette adresse. Vous retrouverez le lien dans la description. On a vu l’intro, les couplets et les refrains…Maintenant, le temps est venu de s’attaquer à une partie plus technique mais ô combien importante en musique électronique : le build-up. Et dans cette vidéo, je vous explique plusieurs techniques que j’ai cumulées dans le morceau. Petit générique et on voit ça tout de suite après.

GÉNÉRIQUE

Alors qui dit build-up dit montée en tension ! Donc l’idée d’un build-up c’est de faire une transition entre deux phases en ajoutant et en retirant des éléments et surtout en augmentant la pression. Et pour ça je vais vous montrer 5 techniques pour y arriver.

La première technique, la plus simple, c’est d’utiliser des samples, qu’on appelle riser ou sweeper.

Pour ça, on jette un petit coup d’oeil du côté des samples et on cherche le type d’effet qu’on veut. Dans ce morceau, j’ai ajouté plusieurs sons différents avec des bruits blancs descendants et montants. Voilà ce que ça donne quand on les cumule.

La 2ème technique, c’est de retirer les basses fréquences.

Dans les morceaux électro des dernières années, vous avez très souvent un break avec un build-up qui donne sur le refrain. Et dans ce build-up, l’effet qu’on retrouve le plus c’est de boucler des accords de plus en plus court et de filtrer progressivement les graves. Comme la musique électro est principalement basée sur le rythme avec le kick et la basse, quand on les retire momentanément, ça crée une sensation de manque et ça fait beaucoup de bien quand on les retrouve violemment pendant le refrain ! Pour ma part, dans ce morceau, j’ai retiré la basse et quasiment toute la batterie, hormis les cymbales. Vous allez voir, ça fait vraiment vide.

La 3ème technique que j’aime beaucoup, c’est d’utiliser le mode reverse.

Je vous montre comment on fait ça. En premier, on prend n’importe quel instrument midi. On bounce la boucle, ce qui crée un fichier sonore…Ensuite on le sélectionne et on va cliquer sur renverser dans les paramètres de la région. Dans ce morceau, j’ai utilisé cet effet pour le piano et la guitare. Ça donne ça !
Voilà pour le mode reverse. Petit bonus, n’hésitez pas à jouer sur la durée de la reverb pour avoir un effet plus long ou plus court.

La 4ème technique c’est d’utiliser le glide d’un instrument

C’est à dire la transition entre deux notes. Pour certains synthétiseurs, vous avez l’effet directement programmable. Je m’explique, prenons par exemple, ce preset qui appartient au synthé Monark. Vous avez un bouton glide que vous pouvez modifier. Petit test s’il est à 0. On entend que l’on passe d’une note à l’autre sans transition. Et maintenant quand il est au maximum. Voilà la différence. Maintenant écoutez ce que ça donne quand j’applique cet effet sur une amplitude plus importante. C’est une sorte d’effet riser mais directement avec le synthé de votre morceau.

Et enfin la dernière technique, probablement une des plus utilisée en électro c’est les stutter effects.

D’ailleurs vous en avez déjà entendu dans cette vidéo, mais peut-être sans vous en rendre compte. Je vous remet le passage. Donc un stutter c’est quoi, c’est une sorte de bégaiement plus ou moins aléatoire d’un son. Pour ça vous pouvez le programmer vous-même en faisant des copie d’un son…mais y en a pour des lustres. Vous pouvez grâce au dernier logic provoquer cet effet dans le drum machine designer comme je l’ai fait pour la cymbale. Ou vous pouvez utiliser des plug-ins qui simulent ces stutter de manières plus ou moins complexes. Par exemple, dans ce remix, j’ai utilisé stutter edit pour retravailler le stutter de la voix. Je vous passe le montage technique qui prend du temps et qui n’est pas des plus simples mais à la fin, ça donne ça !

Voilà pour le dernier effet. Donc dans ce morceau, j’ai utilisé ces 5 techniques cumulées pour créer un build-up assez puissant. Voilà ce que ça donne en entier une fois mixé.
J’imagine que vous avez probablement encore d’autres techniques pour construire le build-up ultime. Dans ce cas, votre avis nous intéresse vraiment et ça serait cool de nous en parler dans les commentaires.

OUTRO

Si vous avez besoin d’aide pour la composition et le mixage, je vous ai préparé le document « 8 étapes pour produire vos propres musiques ». Il est téléchargeable gratuitement. Je vous affiche l’adresse et je vous la remets dans la description. Si vous aimez cette série de vidéos, n’oubliez pas de vous abonner et de cliquer sur la petite cloche pour être au courant à chaque publication. Je vous laisse également mon pseudo insta si ça vous intéresse. . Il nous reste une dernière vidéo pour conclure la partie composition de cette série. On y parlera des transitions. En attendant, je vous dis à demain…pour la suite de cette série.
Bye bye

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