Salut tout le monde,
Ici Cédric de Dreamcatcher music. Vous êtes dans la suite de vidéos « Produire un remix de A à Z » dans laquelle je vous présente 20 vidéos en 20 jours. Pour écouter le morceau qu’on retravaille le lien est dans la description. Et aujourd’hui, on attaque l’épisode 12. Dans le précédent, nous avions vu les bases de la préparation du mixage et aujourd’hui, on va aller encore un peu plus loin et terminer cette préparation notamment en allant voir du côté des bus et de tout le routage du signal. Générique et on plonge la-dedans juste après.

GÉNÉRIQUE

Alors en premier, il faut que je vous dise que je vais régulièrement faire des aller-retours entre la fenêtre principale et la table de mixage. Pour ça j’appuie tout simplement sur X pour la faire apparaître ou disparaître. D’ailleurs on peut y retrouver les couleurs et les icônes que j’avais choisi la dernière fois. Je vous fais un très rapide tour d’horizon de la bête. Vous avez un visuel de réduction du gain quand on utilise un compresseur et de l’EQ. Ensuite les effets audio directement appliqués sur les pistes, les envois vers des traitements audio et la sortie de votre piste. Et si vous allez tout à droite, nous avons la tranche de console STEREO OUT qui récupère pour le moment tous les sons puisque la sortie de chaque piste est routée vers la STEREO OUT. Ceci étant dit, on va pouvoir s’atteler à la préparation du morceau. Voilà la dernière session qu’on avait devant les yeux. Un petit zoom sur les pistes et on s’aperçoit vite que les pistes audio n’ont pas du tout les même crêtes ce qui fait qu’on risque de ne pas les entendre du tout. Donc je vais quand même en rehausser certaines. Je n’applique encore aucun traitement sonore. Je relève juste le niveau de certaines pistes en cliquant sur fonctions > Normaliser le gain de la région. Ça permet d’avoir toutes les pistes plus ou moins au même niveau et de ne pas en oublier en cours de route.

Ensuite, on va faire comme on a vu pour la voix dans la compo, on va retirer les silences pour avoir un visuel un peu plus épuré. Donc pour ça, je vais dans fonctions > Supprimer le silence de la région audio. Je choisis mes paramètres et je valide. Je vais procéder de la sorte pour toutes mes pistes.

Bon c’est cool ! On y voit déjà plus clair. Il nous manque encore les marqueurs du morceau. Donc on va les remettre rapidement un par un et leur assigner une couleur. Maintenant, vous connaissez le raccourci clavier. Euh… OPTION C pour ceux qui auraient déjà oublié.

Maintenant ce qui est essentiel, c’est de créer des groupes. On a 2 manières principales de le faire dans Logic. Soit vous créez une pile, soit vous créer une tranche de console et vous routez vers cette tranche. Je vais vous montrer les deux et tout vous expliquer.

Par exemple, commençons par créer une pile en compilant les deux pistes de voix. Je les sélectionne, je clique droit et je vais dans créer une track stack. J’ai le choix entre pile de dossiers ou pile de sommation. La différence, c’est que pour les dossiers, vous ne pourrez pas directement y ajouter de plugin alors que vous pouvez le faire avec la pile de sommation. Donc c’est ce dont j’ai besoin pour mes voix. Je valide et me voilà avec mes deux pistes compilées. N’ayez pas peur, je n’ai pas perdu les données, je les retrouve tout simplement en cliquant sur le triangle à gauche. L’autre avantage dont je vous ai parlé, c’est que si j’ouvre le mixeur, je vois que j’ai une nouvelle piste à gauche qui s’appelle somme 1 et que je peux y ajouter tous les plugins et sends que je veux. Je vais la renommer en voix. Je vois aussi que mes deux pistes de voix ont été envoyées vers le Bus 1 que je retrouve ici et que mon bus voix est envoyé vers ma STEREO OUT. Tout s’est routé automatiquement. Parfait !
Je vais faire pareil pour tous mes groupes de sons : les kicks, les snares, les hi-hats, les pianos, les guitares, les pistes du lead électro, les pads et les effets sonores.

Maintenant, j’aimerai avoir tous mes sons de batterie ensemble et là je vous montre la 2ème technique qui est de créer une tranche de console. Donc pour ça je vais dans le mixeur, je sélectionne toutes mes pistes de batterie et je les envoie vers un bus. Et pour pouvoir déplacer ce bus où je veux, je vais dessus, clic droit et créer piste. Je sors de mon mixeur et j’ai maintenant une piste que je vais appeler batterie mix. Et pour avoir tout visuellement dans le même dossier, clic droit > créer une track stack > Pile de dossier. Et je mets toute ma batterie dans la pile.

Bon, on est pas encore tout à fait au bout de notre travail de préparation. En fait, l’idée c’est de n’avoir que 3 ou 4 grand groupes qui vont eux-même donner sur une nouvelle tranche qu’on appelle souvent SUBMIX. On fait la manip et je vous explique pourquoi après. Créons donc les 3 grands groupes : rythme, mélodie, harmonie. Dans le rythme, je vais envoyer bien évidemment la batterie mais aussi la basse et quelques effets. Dans la mélodie, je vais mettre la voix, la guitare électrique et le synthé. Et dans la partie harmonie, je vais mettre tout le reste ! Ça me permet d’avoir un contrôle sur un minimum de paramètres, plus pour la tonalité finale.

Alors maintenant, pourquoi ajouter une tranche finale submix alors qu’on a déjà la STEREO OUT qui fait exactement la même chose ? Et ben parce que quand on mixe, on utilise des références. En fonction du morceau que vous mixez, vous allez ajouter des pistes de morceaux connus qui correspondent et vous allez pouvoir comparer à chaque étape si votre mix correspond bien à ce qui se fait sur le marché. Alors on parle pas de composition, il n’est pas question de faire du plagiat. On parle de mixage et donc l’idée c’est de ne pas mixer en aveugle. En comparant, vous saurez immédiatement si votre mix manque de graves, d’aigus, d’air, de force, de corps etc…Et vous pourrez comparer un peu chaque partie pour l’améliorer.

Maintenant je vous mets un petit tableau pour bien comprendre ce qu’on a fait. Tout va devenir beaucoup plus clair. Pour ça on va repartir d’en haut. On a le STEREO OUT dans lequel sont routés le submix c’est à dire notre morceau et toutes les références dont on a besoin.
Dans ce submix, nous retrouvons le rythme, la mélodie et l’harmonie.
Ensuite dans le rythme, on retrouve la batterie, la basse et quelques effets. Dans la mélodie, la voix, la guitare, et le synthé et dans l’harmonie tout le reste, c’est à dire des effets, les pads, le piano etc…

Et voilà pour notre préparation. La majorité des choix de cette vidéo n’engagent que moi. Y a pas spécialement de bonne manière de faire. D’ailleurs si vous préparez les choses d’une autre manière, comme d’hab, un petit commentaire et la discussion est lancée.

En attendant, si vous avez besoin d’aide pour la composition et le mixage, n’oubliez pas que je vous ai préparé le document « 8 étapes pour produire vos propres musiques » qui est toujours téléchargeable gratuitement. Le lien est dans la description. Si cette série vous plaît, un petit clic sur le bouton d’abonnement en n’oubliant pas la petite cloche pour être au courant à chaque nouvelle vidéo. En attendant la vidéo de demain, je vous souhaite une bonne soirée et donc à demain pour la suite de cette série.
Bye bye

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